D'abord
le licenciement d'un animateur la semaine dernière, puis ce vendredi
matin un journaliste convoqué pour un entretien préalable au
licenciement. Comme l'information a filtré hors des locaux de Radio
Festival, la direction semble avoir reculé et n'évoque plus de
licenciement. Mais désormais, d'autres personnes ayant manifesté
leur solidarité ce matin sont menacées de représailles.
Où
s'arrêtera la direction de Radio Festival ? Selon nos
informations, ces licenciements (ou tentatives) seraient
officiellement motivés par de prétendus manquements professionnels.
Alors que tout porte à croire que la direction, inquiète des
derniers résultats d'audience, cherche surtout à faire des
économies pour préserver la rentabilité financière de l'ensemble
du groupe et de ses six radios (Festival, NRJ, Rire et chansons,
Chérie FM, ainsi que RMJ et Mim à Mayotte).
Le
Syndicat national des journalistes (section de La Réunion) constate
que les actionnaires de la société H2R ont pris soin de fractionner
l'ensemble du personnel en de multiples petites structures, ce qui
rend difficile l'élection de délégués du personnel. Les
journalistes, employés par la société Cerf, travaillent ainsi pour
quatre des six radios, et peuvent difficilement se défendre en cas
de menace sur leur emploi.
Le
SNJ soutient tous les journalistes qui sont ou seraient menacés dans
ces différentes radios. Il est également solidaires des autres
salariés qui subissent la loi du profit financier.
Fait
à Saint-Denis de La Réunion, le 17 février 2012
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