Il est le candidat du Syndicat national des journalistes pour la fonction de correspondant régional de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (*). Flavien Rosso, 42 ans, est né à Menton, sur les bords de la Méditerranée. « Je crois que j'ai toujours voulu être journaliste » explique Flavien, actuellement journaliste sportif au Quotidien de La Réunion. « Un rêve atteint en 1994, quand après l'Institut d'études politiques de Grenoble puis l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, j'entre à Ouest-France. Comme journaliste sportif ».
Flavien y restera cinq ans, « avant de partir comme
bénévole travailler dans une école malgache où j'ai enseigné le français durant
quatre ans ». Tombé amoureux de l'océan Indien, Flavien y reste et intègre
le Quotidien en août 2002. D'abord comme localier à Saint-Denis, puis comme
journaliste sportif à Saint-Pierre.
Il ne tarde pas à s’engager syndicalement, ce qui le mène aujourd’hui
à se porter candidat pour succéder à Yannick Bernardeau : « Syndiqué
au SNJ depuis huit ans, j'ai envie en ce moment, face à la précarisation du
métier et aux attaques que subit la profession, de m'engager un peu plus.
Trésorier-adjoint de la section Réunion depuis deux mois, je suis candidat à la
commission de la carte pour la première fois ».
Qu’est-ce qui pousse notre confrère à se présenter aux
suffrages des journalistes de l’océan Indien, et même de tout l’outre-mer français
? « Il me semble important que les cartes de presse continuent d'être
signées par des journalistes professionnels. Parce que je compte étudier les
demandes sans sectarisme, en veillant à éviter le mélange des genres entre
information et communication. Parce que ce statut et cette carte doivent être
absolument défendus, avec les garanties qui y sont associées (protection des
sources, application de la Convention collective, ancienneté dans la profession
en plus de l’ancienneté dans l’entreprise, congés payés, indemnités de
licenciement égales à 1 mois de salaire par année d’ancienneté, recours à la
commission arbitrale, clause de conscience, clause de cession) ».
En cette période électorale, Flavien justifie aussi son
engagement « parce que le SNJ est un syndicat apolitique, indépendant,
uniquement dédié à la défense de la profession. Parce qu'il est important que
les journalistes qui sont censés analyser et commenter les scrutins électoraux
s'investissent et fassent preuve de civisme ».
V.H.
Comme le quorum n'a pas été atteint pour le premier tour de l'élection, il faudra voter une deuxième fois, entre le 4 et le 14 juin. Les codes d'accès restent les mêmes pour voter par Internet. Pour tout renseignement adressez-vous aux élus
SNJ les plus proches; voir aussi ici: http://www.carte2012.fr/.
(*) CCIJP, appelée familièrement « commission de
la carte de presse ».
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