(Photo Stéphan Laï-Yu) |
Avis à toutes celles et à tous ceux qui acceptent de
travailler dans des conditions indignes : la rébellion, ça paie !
C’est ce que vient d’expérimenter une journaliste pigiste,
employée pendant cinq ans dans un média réunionnais. Un jour, conseillée par le
SNJ, elle a eu le culot de demander des choses très simples : le paiement
de jours de congé, le paiement du 13e mois, la régularisation des
cotisations sociales…
L’employeur a fait « zoreÿ cochon dann marmite
poi » et a tout simplement… arrêté les piges. Soutenue par le SNJ, elle a
entamé une procédure aux Prud’hommes. Même si celle-ci n’est pas terminée (l’employeur
a encore la possibilité de faire appel), notre consoeur vient déjà de gagner
une bataille : elle reçoit un chèque de 12.000 euros de son
employeur !
Cette bonne nouvelle prouve que malgré la précarité et le
chantage à l’emploi, il faut toujours faire respecter ses droits. Ça commence
par la demande de la carte de presse, symbole important pour nos patrons comme
pour la justice. Car pour discréditer la journaliste pigiste, l’avocate de
l’employeur a prétendu que notre consoeur n’avait pas sa carte de presse (ce
qui était faux).
Journalistes pigistes,
faites votre demande de carte de presse et refusez d’être payés « sur
factures », comme auto-entrepreneurs, ou autres arnaques. En cas de
besoin, contactez le SNJ !
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