C’est définitif : la Cour de
cassation a confirmé la condamnation de Radio Free Dom. Souvenons-nous :
la radio à la colombe, forte de sa popularité, faisait peu de cas des
conditions de travail de ses journalistes. L’une de nos consoeurs a osé se
rebeller et a été licenciée en janvier 2016 pour des motifs loufoques. Devant
la cour d’appel de Saint-Denis, elle a obtenu en février 2018 une indemnisationglobale de 50 000 €.
Mauvaise
perdante, Radio Free Dom a formé un pourvoi en cassation, espérant obtenir
l’annulation de la décision de la cour d’appel. En vain. Dans une décision du
12 février 2020, les juges parisiens ont confirmé les condamnations à payer les
heures supplémentaires (eh oui, ça existe aussi pour les journalistes !),
le 13e mois, l’indemnité de licenciement, des dommages et intérêts
pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, ainsi que 1000 € pour
non-application de la convention collective des journalistes… De plus, la Cour
de cassation condamne Free Dom à payer à notre consoeur la somme de 3 000 euros
au titre de l’article 700 (frais de procédure).
Mieux encore ! La Cour de
cassation casse partiellement la décision de la cour d’appel de Saint-Denis,
lorsque celle-ci refusait de reconnaître le harcèlement moral dont notre
consoeur a été victime. Ce point doit donc être rejugé par
la cour d’appel de Saint-Denis autrement
composée. Le SNJ reste
naturellement aux côtés de notre consoeur pour faire valoir ses droits.
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