Le 31 mai 2016,
les Prud'hommes de Saint-Denis ont acté : la société EPR VISU est condamnée
pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Pourquoi? Le 5 mai 2015, la responsable de rédaction du
magazine réunionnais est tout bonnement remerciée sans qu'aucun reclassement
n'ait été effectué. C'est d'ailleurs cette faute grave que les Prud'hommes ont
mis en avant pour en arriver à leur décision.
Cette triste affaire a débuté lundi 16 juin 2014, au matin, en
réunion de rédaction. La journaliste, vivant une grave souffrance au travail, se voit contrainte
de quitter la salle. Contre son gré, les médecins décident de l'arrêter. Un arrêt
maladie qui durera hélas jusqu'au 5 mai 2015, date du licenciement effectué
sans préavis. Vu les circonstances de ce licenciement qu'elle estime abusif, elle décide d'entamer une procédure aux Prud'hommes, avec le soutien du Syndicat national des journalistes. Pour diverses raisons administratives, il a fallu attendre le 31 mai 2016 pour
connaître les délibérés. La journaliste a fait appel, demandant que soit retenu le harcèlement moral dans cette affaire.
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