La presse malagasy est particulièrement dynamique. (Photo V.H.) |
Parmi les infractions (délits) de presse, on trouve par exemple « toute incitation, par tout support audiovisuel, à s’abstenir de participer à des fêtes nationales ». Ou encore la « publication, diffusion ou reproduction (d’une information) de nature à ébranler la confiance du public en la solidité de la monnaie ».
En cas de récidive dans ces « infractions de presse », le juge pourra ordonner la confiscation du matériel et fermer définitivement l’entreprise. De plus, la couverture audiovisuelle nationale serait réservée aux stations publiques, et interdites aux stations privées. Il est clair que ce texte vise à faire taire les médias d’opposition politique, ce qui est incompatible avec une véritable démocratie.
Sensible aux difficiles conditions de travail de nos confrères et consoeurs malagasy, le Syndicat national des journalistes (section Réunion-océan Indien) exprime son indignation suite à ce vote. Il demande aux autorités françaises de s’adresser au gouvernement malagasy pour lui demander de ne pas appliquer ce « Code de la communication ». Le SNJ Réunion-océan Indien fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider nos confrères et consoeurs malagasy, notamment le « Mouvement pour la liberté d’expression » qui rassemble au-delà des syndicats.
Ho ela velona anie ny fahalalahan'ny asa fanaovan-gazety ! (Vive la liberté de la presse!)
Voir aussi le communiqué de la Fédération internationale des journalistes.
En cas de récidive dans ces « infractions de presse », le juge pourra ordonner la confiscation du matériel et fermer définitivement l’entreprise. De plus, la couverture audiovisuelle nationale serait réservée aux stations publiques, et interdites aux stations privées. Il est clair que ce texte vise à faire taire les médias d’opposition politique, ce qui est incompatible avec une véritable démocratie.
Sensible aux difficiles conditions de travail de nos confrères et consoeurs malagasy, le Syndicat national des journalistes (section Réunion-océan Indien) exprime son indignation suite à ce vote. Il demande aux autorités françaises de s’adresser au gouvernement malagasy pour lui demander de ne pas appliquer ce « Code de la communication ». Le SNJ Réunion-océan Indien fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider nos confrères et consoeurs malagasy, notamment le « Mouvement pour la liberté d’expression » qui rassemble au-delà des syndicats.
Ho ela velona anie ny fahalalahan'ny asa fanaovan-gazety ! (Vive la liberté de la presse!)
Voir aussi le communiqué de la Fédération internationale des journalistes.
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